vendredi 25 décembre 2015

Deux ans sans FIAC ?

Le Grand Palais, haut-lieu culturel et événementiel parisien, va fermer ses portes au plus tôt en 2019 pour réaliser d'importants travaux de rénovation.

Dans une interview au Monde, Jean-Paul Cluzel, à la tête du Grand Palais et chargé de fusionner ce temple parisien de la culture avec la Réunion des musées nationaux, annonce que le Grand Palais fermera ses portes durant deux ans pour rénovation.


"Pour maîtriser les délais du chantier et minimiser les risques d’augmentation des coûts, il a été décidé d’éliminer toute coactivité. L’intégralité du Grand Palais serait fermée pendant deux ans, à partir d’une date à déterminer – au plus tôt au second semestre 2019", annonce le président de la Réunion des musées nationaux-Grand Palais.

jeudi 24 décembre 2015

LES GRANDS RECORDS DE VENTES AUX ENCHÈRES DE L’ANNEE 2015

  1. PAUL GAUGUIN- QUAND TE MARIES-TU?
En février 2015, Alors qu’elle était exposée à la Fondation Beyler, la célèbre toile "Quand te maries-tu ?" Format. 78 x 105 cm de Paul Gauguin a été vendue. Pour quel prix? Et à qui? Les médias pensent à l'émir du Qatar, qui aurait acheté le tableau pour la somme record de 300 millions de dollars à Bâle, en Suisse  par un héritier de la grande famille suisse Rudolf-Staechelin qui en était propriétaire, à un émirat du Qatar. Il s’agit très probablement de l’œuvre la plus chère jamais vendue de l’histoire. Peinte à Thaïti en 1892, cette toile, qui représente deux femmes assises sur un fond coloré, habillées de paréos avec des fleurs dans les cheveux.

Cela faisait 50 ans que le tableau était exposé à la Fondation Beyeler et faisait partie des œuvres présentes à la rétrospective de l’artiste organisée au Kunstmuseum cette année 2015. La Suisse a vu avec regret ce chef-d’oeuvre quitter son territoire !
Selon le journal autrichien Der Standar, l’acquéreur du tableau serait l’émir du Qatar. Le New York Times indique, quant à lui, que l’émir aurait déboursé près de 300 millions de dollars pour devenir propriétaire de l’œuvre.

 2. PABLO PICASSO- LES FEMMES D’ALGER

Les femmes d'Alger, c'est le nom d'un tableau de l'artiste espagnol Pablo Picasso, peint en février 1955, une toile de 114 x 146 cm. Le 11 mai 2015, lors d’une vente chez Christie’s à New York, la maison de vente  a enregistré un record pour l’huile sur toile de Picasso intitulée «  Les Femmes d’Alger » en onze minutes, la somme record de 179,3 millions de dollars (avec les frais), et devient par la même occasion l’œuvre la plus chère jamais vendue aux enchères de l’histoire.

Exposée une première fois en 1955, le tableau échappe ensuite aux yeux du public. Il est en effet vendu en 1956 aux époux Ganz, un couple de New-Yorkais passionnés d'art. 
Il faudra attendre 1997 pour voir la toile refaire surface sur le marché de l'art. Elle est alors adjugée pour 28 millions, le triple de son estimation, à un milliardaire qui souhaite rester anonyme. En 2008, le tableau est prêté au musée du Louvre. Un prêt qui n'a fait qu'augmenter sa valeur, jusqu'à ce lundi 11 mai, où la toile a été de nouveau vendue... à prix d'or. Les vendeurs et acheteurs de cette vente sont restés anonymes.

3. MODIGLIANI- NU COUCHÉ

En novembre 2015, le "Nu couché" d'Amedeo Modigliani a été vendu aux enchères 170,4 millions de dollars chez Christie’s à New York. Il s'agit d'un record mondial pour le peintre italien.

L’œuvre a été emporté au bout de 9 minutes par un enchérisseur chinois au téléphone. La toile, peinte en 1917-1918, canevas 23 5/8 x 36 ¼ in. (59.9 x 92 cm.) montre une femme brune nue alanguie sur un canapé rouge et un coussin bleu.
La toile en question était jugée comme majeure dans la production de l’artiste italien. Le dernier record de l’artiste était de 70,7 millions de dollars pour une sculpture intitulée Têtes en novembre 2014.

 4. ALBERTO GIACOMETTI- L’HOMME AU DOIGT

Les oeuvres de l'artiste suisse battent régulièrement des records aux enchères. Dernier en date, le bronze « L’Homme au doigt » a été adjugé 141,28 millions de dollars le 11 mai à New-York. Il s'agit de la statue la plus chère jamais vendue. Réalisée en 1947, elle faisait partie d’une collection privée depuis 45 ans.

Le prix d’entrée avait été fixé à 100 millions de dollars et a rapidement dépassé le prix estimé de 130 millions de dollars pour grimper jusqu’à 141,2 millions de dollars.L’une des silhouettes célèbres de Giacometti pourrait devenir la sculpture la plus chère. Le dernier record de Giacometti était de 65 millions chez 2010 chez Sotheby’s.

mardi 22 décembre 2015

Jean-Michel Basquiat ( HAPPY BIRTHDAY)

BIOGRAPHIE

Jean-Michel Basquiat nait à New York à Brooklyn le 22 décembre 1960. Sa mère Matilde est new-yorkaise d'origine portoricaine, et son père Gérard est d'origine haïtienne. Jean-Michel a deux jeunes sœurs : Lisane, née en 1964, et Jeanine née en 1967. Enfant précoce, Basquiat apprend à lire et à écrire à l'âge de quatre ans et parle couramment trois langues à l'âge de huit ans. Sa mère, qui est sensible à l'art, emmène régulièrement le jeune Jean-Michel au MoMA, et l'encourage à développer ses talents de dessinateur.

En septembre 1968, alors âgé de sept ans, Basquiat est percuté par une voiture alors qu'il joue dans la rue avec ses amis. Il est blessé au bras et souffre de lésions internes qui nécessitent l'ablation de la rate. Pendant sa convalescence à l'hôpital, sa mère lui fait cadeau d'un livre d'anatomie intitulé Henry Gray's Anatomy of the Human Body (ou plus communément Gray's Anatomy). Cet ouvrage influencera fortement l'artiste dans la première partie de son œuvre ; il s'en inspira aussi plus tard pour baptiser son groupe de musique Gray.

Jean-Michel Basquiat est connu pour ses peintures "primitivistes" qui font aujourd'hui partie des collections de nombreux musées partout dans le monde et pour sa collaboration avec l'artiste pop Andy Warhol.

Ses thèmes favoris – Hitchcock, Nixon, la guerre, les voitures, les armes – ses musiques de référence – West Side Story, Round about Midnight – ainsi que ses activités – la vente de carte postales et de sweat shirts illustrés - le rapprochent d’une forme de culture populaire extrêmement vivace dans le New York des années 1970 : les graffitis du métro. Organisés en une société hiérarchisée (et très fortement machiste), les auteurs des tags doivent franchir toutes sortes d’épreuves avant de pouvoir inscrire en toute illégalité, le nom qu’il se sont choisi. Apparemment Basquiat fait connaître très vite son patronyme : le nom de Samo (pour Same Old Shit), qu’il accompagne d’une couronne et du signe copyright. Avec son ami Al Diaz, leurs créations transmettent des messages anti-système, anti-religion et anti-politique.

C’est dans l’atelier de Li Kignodesse qu’il réalisera sa première toile, en 1979. En juin 1980, Basquiat gagne en notoriété grâce à sa participation au Times Square Show, une exposition collective d'artistes commanditée par Colab and Fashion Moda.

Après l'apparition de son travail dans le Times Square Show en 1980, Basquiat a sa première exposition solo à la galerie Annina Nosei de SoHo (1982). En 1981, René Ricard avait publié un article élogieux intitulé The Radiant Child (l'Enfant Radieux) dans le magazine Artforum, propulsant la carrière de Basquiat. En 1982 il a donc six expositions individuelles dans le monde et devient l'artiste le plus jeune à participer à la Documenta de Kassel. C'est à cette époque que Jean-Michel Basquiat crée et établit son motif emblématique, une figure noire, héroïque, portant une couronne en trois pointes.

La popularité de Basquiat coïncide avec l'arrivée, à New York, du mouvement néo-expressionniste allemand, représenté par des artistes tels que Keith Haring, Barbara Kruger, Julian Schnabel ou David Salle. Basquiat commence à exposer régulièrement à leurs côtés, s'inscrivant dans une réaction contre la domination du conceptualisme et du minimalisme.

Parallèlement Basquiat rencontre au début des années 1980 Andy Warhol, avec qui il a collaboré intensivement et a lié une forte amitié. Ils créent ensemble des séries comme Ten Punching Bags (Last Supper) (1985-86). Warhol peint sur le support et Basquiat ajoute des couches de peinture dessus. En 1985, Basquiat fait la couverture du The New York Times Magazine, qui le déclare l'artiste le plus prometteur des années 1980. Il meurt d'une overdose de cocaïne et d'héroïne en 1988.
Son art, souvent décrit incorrectement comme naïf ou courageux d'un point de vue ethnique, se situe dans la lignée d'artistes comme Jean Dubuffet ou Cy Twombly.

Selon ses proches ils auraient surement fait, si il était toujours en vie, du cinéma, toujours par amour pour des toiles de plus en plus grandes.
Keith Haring affirmera en 1983 qu’il a “fait la seconde révolution de l’art New Yorkais après l’affirmation des femmes dans la peinture”.