vendredi 25 décembre 2015

Deux ans sans FIAC ?

Le Grand Palais, haut-lieu culturel et événementiel parisien, va fermer ses portes au plus tôt en 2019 pour réaliser d'importants travaux de rénovation.

Dans une interview au Monde, Jean-Paul Cluzel, à la tête du Grand Palais et chargé de fusionner ce temple parisien de la culture avec la Réunion des musées nationaux, annonce que le Grand Palais fermera ses portes durant deux ans pour rénovation.


"Pour maîtriser les délais du chantier et minimiser les risques d’augmentation des coûts, il a été décidé d’éliminer toute coactivité. L’intégralité du Grand Palais serait fermée pendant deux ans, à partir d’une date à déterminer – au plus tôt au second semestre 2019", annonce le président de la Réunion des musées nationaux-Grand Palais.

jeudi 24 décembre 2015

LES GRANDS RECORDS DE VENTES AUX ENCHÈRES DE L’ANNEE 2015

  1. PAUL GAUGUIN- QUAND TE MARIES-TU?
En février 2015, Alors qu’elle était exposée à la Fondation Beyler, la célèbre toile "Quand te maries-tu ?" Format. 78 x 105 cm de Paul Gauguin a été vendue. Pour quel prix? Et à qui? Les médias pensent à l'émir du Qatar, qui aurait acheté le tableau pour la somme record de 300 millions de dollars à Bâle, en Suisse  par un héritier de la grande famille suisse Rudolf-Staechelin qui en était propriétaire, à un émirat du Qatar. Il s’agit très probablement de l’œuvre la plus chère jamais vendue de l’histoire. Peinte à Thaïti en 1892, cette toile, qui représente deux femmes assises sur un fond coloré, habillées de paréos avec des fleurs dans les cheveux.

Cela faisait 50 ans que le tableau était exposé à la Fondation Beyeler et faisait partie des œuvres présentes à la rétrospective de l’artiste organisée au Kunstmuseum cette année 2015. La Suisse a vu avec regret ce chef-d’oeuvre quitter son territoire !
Selon le journal autrichien Der Standar, l’acquéreur du tableau serait l’émir du Qatar. Le New York Times indique, quant à lui, que l’émir aurait déboursé près de 300 millions de dollars pour devenir propriétaire de l’œuvre.

 2. PABLO PICASSO- LES FEMMES D’ALGER

Les femmes d'Alger, c'est le nom d'un tableau de l'artiste espagnol Pablo Picasso, peint en février 1955, une toile de 114 x 146 cm. Le 11 mai 2015, lors d’une vente chez Christie’s à New York, la maison de vente  a enregistré un record pour l’huile sur toile de Picasso intitulée «  Les Femmes d’Alger » en onze minutes, la somme record de 179,3 millions de dollars (avec les frais), et devient par la même occasion l’œuvre la plus chère jamais vendue aux enchères de l’histoire.

Exposée une première fois en 1955, le tableau échappe ensuite aux yeux du public. Il est en effet vendu en 1956 aux époux Ganz, un couple de New-Yorkais passionnés d'art. 
Il faudra attendre 1997 pour voir la toile refaire surface sur le marché de l'art. Elle est alors adjugée pour 28 millions, le triple de son estimation, à un milliardaire qui souhaite rester anonyme. En 2008, le tableau est prêté au musée du Louvre. Un prêt qui n'a fait qu'augmenter sa valeur, jusqu'à ce lundi 11 mai, où la toile a été de nouveau vendue... à prix d'or. Les vendeurs et acheteurs de cette vente sont restés anonymes.

3. MODIGLIANI- NU COUCHÉ

En novembre 2015, le "Nu couché" d'Amedeo Modigliani a été vendu aux enchères 170,4 millions de dollars chez Christie’s à New York. Il s'agit d'un record mondial pour le peintre italien.

L’œuvre a été emporté au bout de 9 minutes par un enchérisseur chinois au téléphone. La toile, peinte en 1917-1918, canevas 23 5/8 x 36 ¼ in. (59.9 x 92 cm.) montre une femme brune nue alanguie sur un canapé rouge et un coussin bleu.
La toile en question était jugée comme majeure dans la production de l’artiste italien. Le dernier record de l’artiste était de 70,7 millions de dollars pour une sculpture intitulée Têtes en novembre 2014.

 4. ALBERTO GIACOMETTI- L’HOMME AU DOIGT

Les oeuvres de l'artiste suisse battent régulièrement des records aux enchères. Dernier en date, le bronze « L’Homme au doigt » a été adjugé 141,28 millions de dollars le 11 mai à New-York. Il s'agit de la statue la plus chère jamais vendue. Réalisée en 1947, elle faisait partie d’une collection privée depuis 45 ans.

Le prix d’entrée avait été fixé à 100 millions de dollars et a rapidement dépassé le prix estimé de 130 millions de dollars pour grimper jusqu’à 141,2 millions de dollars.L’une des silhouettes célèbres de Giacometti pourrait devenir la sculpture la plus chère. Le dernier record de Giacometti était de 65 millions chez 2010 chez Sotheby’s.

mardi 22 décembre 2015

Jean-Michel Basquiat ( HAPPY BIRTHDAY)

BIOGRAPHIE

Jean-Michel Basquiat nait à New York à Brooklyn le 22 décembre 1960. Sa mère Matilde est new-yorkaise d'origine portoricaine, et son père Gérard est d'origine haïtienne. Jean-Michel a deux jeunes sœurs : Lisane, née en 1964, et Jeanine née en 1967. Enfant précoce, Basquiat apprend à lire et à écrire à l'âge de quatre ans et parle couramment trois langues à l'âge de huit ans. Sa mère, qui est sensible à l'art, emmène régulièrement le jeune Jean-Michel au MoMA, et l'encourage à développer ses talents de dessinateur.

En septembre 1968, alors âgé de sept ans, Basquiat est percuté par une voiture alors qu'il joue dans la rue avec ses amis. Il est blessé au bras et souffre de lésions internes qui nécessitent l'ablation de la rate. Pendant sa convalescence à l'hôpital, sa mère lui fait cadeau d'un livre d'anatomie intitulé Henry Gray's Anatomy of the Human Body (ou plus communément Gray's Anatomy). Cet ouvrage influencera fortement l'artiste dans la première partie de son œuvre ; il s'en inspira aussi plus tard pour baptiser son groupe de musique Gray.

Jean-Michel Basquiat est connu pour ses peintures "primitivistes" qui font aujourd'hui partie des collections de nombreux musées partout dans le monde et pour sa collaboration avec l'artiste pop Andy Warhol.

Ses thèmes favoris – Hitchcock, Nixon, la guerre, les voitures, les armes – ses musiques de référence – West Side Story, Round about Midnight – ainsi que ses activités – la vente de carte postales et de sweat shirts illustrés - le rapprochent d’une forme de culture populaire extrêmement vivace dans le New York des années 1970 : les graffitis du métro. Organisés en une société hiérarchisée (et très fortement machiste), les auteurs des tags doivent franchir toutes sortes d’épreuves avant de pouvoir inscrire en toute illégalité, le nom qu’il se sont choisi. Apparemment Basquiat fait connaître très vite son patronyme : le nom de Samo (pour Same Old Shit), qu’il accompagne d’une couronne et du signe copyright. Avec son ami Al Diaz, leurs créations transmettent des messages anti-système, anti-religion et anti-politique.

C’est dans l’atelier de Li Kignodesse qu’il réalisera sa première toile, en 1979. En juin 1980, Basquiat gagne en notoriété grâce à sa participation au Times Square Show, une exposition collective d'artistes commanditée par Colab and Fashion Moda.

Après l'apparition de son travail dans le Times Square Show en 1980, Basquiat a sa première exposition solo à la galerie Annina Nosei de SoHo (1982). En 1981, René Ricard avait publié un article élogieux intitulé The Radiant Child (l'Enfant Radieux) dans le magazine Artforum, propulsant la carrière de Basquiat. En 1982 il a donc six expositions individuelles dans le monde et devient l'artiste le plus jeune à participer à la Documenta de Kassel. C'est à cette époque que Jean-Michel Basquiat crée et établit son motif emblématique, une figure noire, héroïque, portant une couronne en trois pointes.

La popularité de Basquiat coïncide avec l'arrivée, à New York, du mouvement néo-expressionniste allemand, représenté par des artistes tels que Keith Haring, Barbara Kruger, Julian Schnabel ou David Salle. Basquiat commence à exposer régulièrement à leurs côtés, s'inscrivant dans une réaction contre la domination du conceptualisme et du minimalisme.

Parallèlement Basquiat rencontre au début des années 1980 Andy Warhol, avec qui il a collaboré intensivement et a lié une forte amitié. Ils créent ensemble des séries comme Ten Punching Bags (Last Supper) (1985-86). Warhol peint sur le support et Basquiat ajoute des couches de peinture dessus. En 1985, Basquiat fait la couverture du The New York Times Magazine, qui le déclare l'artiste le plus prometteur des années 1980. Il meurt d'une overdose de cocaïne et d'héroïne en 1988.
Son art, souvent décrit incorrectement comme naïf ou courageux d'un point de vue ethnique, se situe dans la lignée d'artistes comme Jean Dubuffet ou Cy Twombly.

Selon ses proches ils auraient surement fait, si il était toujours en vie, du cinéma, toujours par amour pour des toiles de plus en plus grandes.
Keith Haring affirmera en 1983 qu’il a “fait la seconde révolution de l’art New Yorkais après l’affirmation des femmes dans la peinture”.

samedi 7 novembre 2015

Le Top10 de Hong Kong

Le vendredi, c'est Top ! Un vendredi sur deux, Artprice vous propose un classement d'adjudications par thème. Le classement révèle cette semaine les 10 artistes les plus performants lors des récentes ventes de Hong Kong.

vendredi 6 novembre 2015

Un Lichtenstein et un Modigliani pourraient dépasser les 100 millions de dollars lundi à New York.

Tout le monde attend le lundi 9 novembre 2015 pour voir ce qui va se passer à la maison de vente Christie’s à New York, qui propose pas moins de deux lots qui pourraient atteindre les 100 millions de dollars. Ces œuvres-là sont vendues dans un contexte tout à fait particulier, celle d’enchères qui sont comme on dit dans le jargon de l’art « curatées » autrement dit elles font appel à l’idée d’un commissariat d’exposition.

Il y a quelques années de cela lorsqu’un tableau dépassait les 10 millions de dollars c’était un grand événement, la salle des enchères applaudissait et les médias du monde entier en parlaient dès le lendemain matin. Aujourd’hui les cotes astronomiques pour les stars de l’art moderne et contemporain sont devenues chose commune et les tableaux passent à New York et Londres pour plusieurs dizaines de millions de dollars sous le marteau des commissaires-priseurs dans une relative indifférence.

Une œuvre de Picasso vendu pour 67,45 millions de dollars à New York

Un Tableau de l’artiste peintre Pablo Picasso de la période bleue de l’artiste, s’est vendu pour 67,45 millions de dollars, jeudi 5 novembre 2015, à New York lors d’une enchère par la maison Sotheby’s.

La Gommeuse est un nu d’une artiste de cabaret, à la forte charge érotique. Peinte en 1901 alors que Picasso n’avait que 19 ans, cette toile pouvait à elle seule prétendre à de belles enchères. Mais c’est le revers du tableau qui montre un ami de Picasso en lutin jaune, nu et urinant coiffé d’un turban rouge et blanc, qui fait de cette pièce une œuvre très rare.


Cette vente est aussi une fort belle affaire pour le milliardaire américain Bill Koch, qui avait acheté l’œuvre pour 3 millions de dollars en 1984, ignorant totalement que le nu en cachait un autre. C’est au cours de travaux de restauration en 2000 que la seconde peinture a été découverte. Le tableau avait été estimé à 60 millions de dollars

17 artistes d’art contemporain exposeront bientôt en Martinique pour marquer les dix ans de la galerie Odis7

Dans le cadre de son dixième anniversaire, la galerie Odis7 organise une grande expo d’art contemporain  sous l’égide du Conseil général de la Martinique, sur le thème  « Ces Aires », Rencontre d’Art Contemporain. Cette expo se tiendra du 21 au 29 novembre 2015 à la résidence départementale Chanteclerc, route de Didier à Fort de France.

Le vernissage aura lieu le 20 novembre à 19 heures. Pour commémorer sa création en décembre 2005, La galerie Odis7 accrochera dans cette exposition collective, les œuvres de 17 artistes dont 7 membres fondateurs de la galerie : Xavier Barthe, Marielle Cuvelier, Habdaphaï, Martine Porry et Vida Verba.

L’exposition “Ces aires” se veut une réflexion autour de ces aires sociales ou naturelles que nous traversons au quotidien, aires du son et de la poésie, du regard ou de l’image, une véritable déambulation dans des espaces intimistes où chaque œuvre propose et offre un questionnement a informé Martine Baker l’une des responsables de l’expo.

Voici la liste provisoire :

Pascal Bailleul (Bayonne France),
Xavier Barthe (Ile de Ré France),
Marielle Cuvelier (Lausanne Suisse),
Ileana Guttièrez Quevedo (Colombie),
Allistair Irie Bi (Côte d’Ivoire),
Iris (Haïti),
Thierry Lalande-Tehel (France),
Maïté Marque (Assat France),
Ricardo Ponce (Cuba),
Barbara Prézeau Stéphenson (Haïti),
Valérie Noisette (Haïti)
Elbia Polanca (Martinique)
Héloïse Poli (Martinique)
Martine Porry (Martinique)
Vida Verba (Martinique)
Martine Baker (Martinique)
Habdaphaï (Martinique)

Salon national d'art contemporain à Casablanca

"L'art pour vivre ensemble". C’est le thème choisit pour la 4e édition du Salon national d'art contemporain qui se déroulera du 17 au 30 novembre à Casablanca.

Initiée depuis Mai 2005 par l'Association nationale d'art plastique en partenariat avec l'ambassade de l'Espagne au Maroc et le soutien du ministère de la Culture.
Depuis sa création, cette manifestation se veut une occasion pour faire connaître la richesse des différents courants qui marquent les arts plastiques marocains de manière à ce qu'ils reflètent la diversité des expériences et des approches des plasticiens nationaux au Maroc ou installés à l'étranger.

Pour sa quatrième édition, le Salon national d'art contemporain revient avec force et propose de découvrir les œuvres d'une centaine d'artistes, toutes générations et tous styles confondus, des quatre coins du Maroc. Tous les styles et les techniques seront représentés. De la figuration à l'art conceptuel en passant par l'abstraction, l'art brut, l'expressionnisme, le fantastique et l'insolite.

Les techniques aussi seront présentes lors de cet événement artistique: médiums, supports à l'huile, à l'aquarelle, mixte et collage, mais également des sculptures en marbre, en bronze, en fer, en bois, en matériaux composites et de récupération, des mosaïques. 

samedi 31 octobre 2015

La collection de la reine Marie-Antoinette sera en vente aux enchères

Ce mardi 3 novembre 2015, Christie's organise à Paris une vente d'objets ayant appartenu à la reine Marie-Antoinette. Certains sont rares et les 120 lots sont estimés entre 650 000 et un million d'euros.

La "collection de la reine Marie-Antoinette", mise aux enchères par la maison Christie's le mardi 3 novembre 2015, c'est un ensemble de tableaux, dessins, livres et objets d'art ayant appartenu à la reine, et dont elle se servait au quotidien. Certaines pièces n'ont cependant pas une grande valeur marchande mais rappellent la fin de sa vie dramatique.


Marie-Antoinette Josèphe Jeanne, archiduchesse d’Autriche, princesse impériale, princesse royale de Hongrie et de Bohême, (née le 2 novembre 1755 à Vienne – morte le 16 octobre 1793 à Paris), fut la dernière reine de France et de Navarre (1774–1792), épouse de Louis XVI, roi de France et de Navarre.

mercredi 28 octobre 2015

Interview du grand Sculpteur haïtien Lobenson Civilma (Suite)


Date 28/10/2015
Publiée par Artistesbiographies
Artistesbiographies

 Artistesbiographies: Quels thèmes abordes-tu principalement ?
Lobenson Civilma : Je suis un sculpteur réaliste et je m’intéresse beaucoup aux grands hommes qui ont marqué l’histoire.

Artistesbiographies: Lobenson Civilma, Quels sont les avantages et les inconvénients du métier ?
Lobenson Civilma : Je vais commencer par les avantages; c’est un peu philosophique, mais j’éprouve un immense plaisir à créer des œuvres. Quand je sculpte je peux enrichir l’histoire, immortaliser la beauté, la laideur… - Maintenant les inconvénients les plus fréquents dans mon quotidien; le coût des matériaux, le manque de considération parfois… la liste est longue mais je garde le cap!

Artistesbiographies: Certains, qui ne vous connaissent pas, pourraient dire de vous que vous êtes un original. Qu'auriez-vous envie de répondre en pareil cas ?

 Lobenson Civilma : Original, ça veut dire quoi? Si un artiste n’est pas original alors il doit changer de métier.  

Artistesbiographies
Artistesbiographies: Mais êtes-vous sensible aux critiques artistiques?

 Lobenson Civilma : Oui je suis très sensible aux critiques artistiques, ça m’aide à grandir.

Artistesbiographies: Lobenson Civilma, Avez-vous des projets en cours ou à venir dont vous aimeriez nous parler ?
Artistesbiographies

 Lobenson Civilma : Je travaille actuellement sur un projet intitulé « Heroes of Independence », j’ai déjà réalisé le buste des deux chefs de file de la révolution haïtienne Toussaint Louverture et Jean Jacques Dessalines.

Artistesbiographies:Ya-t-il certaines de vos œuvres que vous trouvez aujourd’hui imparfaites alors qu’elles vous semblaient totalement abouties auparavant ?

Lobenson Civilma : Oui, je suis un éternel insatisfait. C’est aussi ce qui me permet de progresser.

Artistesbiographies: Avez-vous des critiques sur le marché de l’art haïtien ?

Lobenson Civilma : En Haïti « Mache a gen mèt » Quel est le conseil que vous donneriez à un jeune qui souhaiterait se lancer dans la même voie que vous ? - Un jour sans travailler c’est perdu d’avance.

Interview du grand Sculpteur haïtien Lobenson Civilma

Date 28/10/2015
Publiée par Artistesbiographies

Artistesbiographies: Lobenson Civilma, Nous aimerions mieux vous connaître, pourriez-vous nous parler un peu de vous et de vos passions ?

Lobenson Civilma
Lobenson Civilma : Je suis né, le 7 octobre 1982 à Port-au-Prince, Haïti. Après des études classiques, j'ai étudié l'Art Plastique au Centre d'Art de Port-au-Prince, puis l'Histoire de l'Art & Archéologie à l'Université d'Etat d'Haïti (IERAH/IRESS), J’ai enfin obtenu un diplôme de plasticien après 4 ans passé à l'ENARTS (école nationale des arts). 
Durant cette période j’ai suivi pendant deux ans une formation diplomate de muséologie et conservation du patrimoine à l’Université de Quisqueya en collaboration avec le collège Montmorency du Québec. - J’ai commencé à sculpter en 2007, aujourd’hui cela fait partie de moi. J’éprouve un bien être quand je sculpte, c’est pour moi une véritable obsession!

Artistesbiographies: T’es tu dis un jour je serai sculpteur ?

 Lobenson Civilma : J’ai une image qui me revient; j’avais à peine 12 ans, et sur mon passage, en ville, se trouvait le monument d’Elie Dubois dans la cour du collège qui porte le même nom… j’étais fasciné, émerveillé… à ce moment-là je me suis dit « un jour je serai sculpteur ».

Artistesbiographies
 Artistesbiographies: Est-ce que tu peins également ?

Lobenson Civilma : Oui, d’ailleurs l’une de mes toiles est exposée à l’ambassade des États-Unis. Je dessine et je peins depuis l’enfance.

 Artistesbiographies: Quels artistes t’ont inspiré ou influencé ?
 Lobenson Civilma : L’artiste qui m’a le plus inspiré est Michel-Ange; ces sculptures sont vivantes!

Artistesbiographies: Tu sculptes d’après une miniature, un dessin, … ?
 Lobenson Civilma : Je m’adapte, mais le plus souvent je sculpte à partir de photos.

lundi 26 octobre 2015

Artprice dresse un nouveau bilan du secteur de l'art contemporain

Selon un nouveau  bilan du secteur de l'art contemporain dresse par Artprice, sur  les plus gros chiffres lors des ventes aux enchères entre juillet 2014 et juin 2015, l’artiste peintre  américain d'origine haïtienne et portoricaine Jean-Michel Basquiat est en tête du classement. Jean Michel Basquiat, l'artiste le plus vendu cette année.

Jean-Michel Basquiat -  18 % des recettes mondiales de l'art contemporain reposent sur trois artistes : Jeff Koons, Christopher Wool et en première position Jean-Michel Basquiat. Son produit de ventes s'élève à 125.821.223 de dollars. La revente de 'Orange Sports Figure' payé 66.000 $ au début des années 1990, a atteint plus de 8,8 millions de dollars le 1er juillet dernier chez Sotheby's.

Rappelons que Jean-Michel Basquiat, né à Brooklyn le 22 décembre 1960 et mort le 12 août 1988 à SoHo, est un artiste peintre américain d'origine haïtienne et portoricaine. Il devient très tôt un peintre d'avant-garde très populaire et pionnier de la mouvance « underground ».

mercredi 21 octobre 2015

La FIAC a ouvert ses portes



C'est l'évèment artistique annuel de l'art contemporain à Paris: La Fiac, foire internationale d'art contemporain se tient du 22 au 25 octobre sous les superbes verrières du Grand Palais.
La 42ème édition de la Foire internationale d'art contemporain (FIAC) a ouvert ses portes avec 23 pays présentés 

Fiac 2015 Paris : cinq galeries fêtent leurs anniversaires

Date: le 21/10/2015

Par un hasard de calendrier, plusieurs galeries fêtent leurs anniversaires cet automne : 90 ans de la galerie Jeanne Bucher (Paris) ; 20 ans de présence parisienne pour la doyenne new-yorkaise Marian Goodman ; 35 ans d’activité pour Chantal Crousel (Paris) ; 25 printemps pour Continua (San Gimignano) et enfin dix bougies pour Laurent Godin (Paris).

Galerie Jeanne Bucher

Jeanne Bucher, née à Guebwiller, est la sœur de Pierre Bucher. Elle arrive à Paris en 1920 où elle fréquente Edmond Bernheim, Jean Lurçat, Dollie et Pierre Chareau, et Jean Dalsace.
Elle ouvre sa première galerie-librairie dans une annexe de la boutique d'exposition Pierre Chareau où elle rencontre l'écrivain-éditeur Georges Hugnet. Ses premiers accrochages sont dédiés au cubisme et surtout aux sculptures de Jacques Lipchitz. Lorsque les difficultés financières la contraignent à vendre sa galerie d'art, elle participe aux expositions organisées par Marie Cuttoli, rue Vignon. En 1936, elle rouvre une galerie au 9 boulevard du Montparnasse, toujours très entourée par l'amitié de Jean Lurçat et de Georges Hugnet, qu'elle expose entre autres. Elle expose des œuvres de Pablo Picasso, Joan Miró, Kandinsky, Henri Laurens,Georges Gimel, Jacques Lipchitz, Max Ernst, Nicolas Eekman, Jean Signovert…

Marian Goodman
Marian Goodman est une galeriste américaine, installée à New York et Paris, et spécialisée dans l'art contemporain.
En 1965, Marian Goodman fonde une petite maison d'édition indépendante, spécialisée dans la publication de monographies ou de textes d'artistes contemporains américains post-modernes ou minimalistes comme Dan Graham, Sol Lewitt ou Robert Smithson et du pop art comme Roy Lichtenstein ou Andy Warhol. Cette expérience concluante, la poussa à étendre son champ artistique et notamment a tisser des liens avec les artistes contemporains européens comme Joseph Beuys ou Gerhard Richter qu'elle fit connaître par le livre au public américain.
En 1977, elle ouvre sur la 57e rue de Manhattan à New York sa première galerie avec une exposition de Marcel Broodthaers puis avec le succès une seconde galerie rue du Temple à Paris en 1999.





Galerie Chantal Crousel

Depuis sa création en 1980, Chantal Crousel n’a cessé de faire découvrir au public et aux institutions françaises et internationales l’oeuvre d’artistes d’origines très diverses qui ont en commun de révéler les valeurs essentielles qui animent la société contemporaine – chacun puisant dans ses acquis culturels propres pour énoncer des propositions en un langage universel et puissant. Le groupe qui constitue la ligne directrice de la galerie est régulièrement rejoint par des jeunes artistes dont le travail reflète la constante évolution du regard artistique. La grande majorité de ces artistes sont maintenant présents dans les plus importantes collections publiques et privées du monde. La Galerie Chantal Crousel represente ses artistes dans les plus grandes foires d’art : Art Basel, Art Basel Miami Beach, FIAC, Art Dubai, Hong Kong Art Fair, Frieze Art Fair, Artissima.

Galleria Continua
La Galleria Continua a été créée à San Gimignano (Toscane) en 1990 par trois amis : Mario Cristiani, Lorenzo Fiaschi and Maurizio Rigillo. Fidèle à son constant esprit d'évolution et déterminée à faire découvrir l'art contemporain à un public aussi large que possible, Galleria Continua s'est construit une identité forte grâce à ses rencontres et à ses expériences pendant les vingt ans de son existence. Cette identité est ancrée dans deux valeurs essentielles, la générosité et l'altruisme, qui forment la base de ses rapports avec les artistes comme avec le public et qui fondent son développement même. L'esprit de Galleria Continua, c'est le désir d'une continuité entre les époques et l'envie de contribuer à l'écriture de l'histoire actuelle, une histoire qui soit sensible aux pratiques créatrices contemporaines et désireuse d'enrichir les liens entre passé et présent comme entre personnes et territoires différents et insolites.
Le 21 octobre 2007, Galleria Continua a inauguré un site d'un genre particulier, dédié à la création contemporaine dans la campagne près de Paris. Selon le rythme des saisons, le Moulin accueille plusieurs fois par an des projets et des expositions d'?uvres d'art monumentales par des artistes des cinq continents.
Le site, une ancienne usine rénovée de 10.000 m2, connaît une nouvelle vie artistique avec déjà 30.000 visiteurs venus du monde entier pendant ses trois premières années.
A partir de 2008, Galleria Continua y a développé un nouveau type d'exposition avec Sphères, une exposition collective où sont invitées chaque année plusieurs autres galeries internationales, ce qui permet au visiteur de voir bon nombre d'artistes de renom.
Ainsi une nouvelle effervescence culturelle se fait jour dans la région, générant un intérêt nouveau, une énergie et une identité culturelle autour du Moulin. Cette curiosité, cette excitation et cet engagement sont le fait aussi bien des habitants de la région que des Parisiens et des visiteurs internationaux. Le site, tout en ayant un objectif économique, s'adresse au public et à ses attentes.

Laurent Godin

Après avoir été aux manettes d’un espace public à Lyon, Laurent Godin se fait rapidement une place sur la scène parisienne avec sa petite galerie, inaugurée en 2005. Au programme : un mélange aussi trans-générationnel d’artistes contemporains, français et internationaux. À deux pas du Centre Pompidou, Wang Du, l’expert du papier froissé, croise Haim Steinbach, roi du néo-pop new-yorkais et Vincent Olinet, dont les installations étranges sont souvent imbibées d’eau et d’interrogations historiques. Godin, qui ne rate pas une édition de la FIAC ou de Paris Photo, propose aussi des multiples (œuvres originales existant en plusieurs tirages) à ses clients, dans l'idée de promouvoir l’accessibilité de l’art contemporain.

mardi 20 octobre 2015

FIAC paris 2015 accueillera 23 pays

Jour J-1, la FIAC 2015 se tiendra au Grand Palais, au Jardin des Tuileries, Jardin des Plantes, Place Vendôme, et sur les berges de Seine du 22 au 25 octobre 2015. Elle accueillera cette année 175 galeries d'art de 23 pays différents, dont 46 galeries françaises et 20 nouvelles galeries pour découvrir le meilleur de l'art contemporain sous la nef du Grand Palais.

1.       France : 46 galeries
2.       ÉTATS-UNIS : 35 galeries
3.       Allemagne : 26 galeries
4.       Royaume-Uni : 14 galeries
5.       Italie : 10 galeries
6.       Belgique : 9 galeries
7.       SUISSE : 6 galeries
8.       BRÉSIL : 5 galeries
9.       Espagne : 4 galeries
10.   Autriche : 3 galeries
11.   CHINE : 3 galeries
12.   Mexique : 3 galeries
13.   LIBAN : 1 galerie
14.   PAYS-BAS : 1 galerie
15.   ROUMANIE : 1 galerie
16.   TURQUIE : 1 galerie
17.   CANADA : 1 galerie
18.   COLOMBIE : 1 galerie
19.   CORÉE DU SUD : 1 galerie
20.   DANEMARK : 1 galerie
21.   ÉMIRATS ARABES UNIS : 1 galerie
22.   INDE : 1 galerie
23.   ISRAËL : 1 galerie

Plusieurs milliers de visiteurs pour la réouverture du musée de l'Homme à Paris

Des milliers de visiteurs ont découvert le samedi 20 octobre 2015 dernier le nouveau musée de l'Homme à Paris, métamorphosé après six ans et demi de fermeture pour travaux.

"Le musée de l'Homme a déjà accueilli 6.583 personnes", a indiqué le musée. Une affluence conforme à ses attentes puisqu'il vise "15.000 visiteurs pour les trois premiers jours" de sa réouverture où l'accès est gratuit. "Le public était familial, toutes les générations étaient représentées", a précisé le musée.

Avant sa rénovation, cet établissement accueillait environ 150.000 personnes par an. Il espère en recevoir 400.000 lors de cette première année. Le musée de l'Homme est un musée national français dont la vocation est de présenter l'humanité dans sa diversité anthropologique, historique et culturelle.
Rénové, lumineux, avec ses larges volumes et sa vue sur la Tour Eiffel, le musée propose maintenant une scénographie moderne, presque dépouillée.

Le projet scientifique a été totalement repensé. La galerie permanente s'articule autour de trois questions fondamentales "Qui sommes-nous ? D'où venons-nous ?" mais aussi "Où allons-nous ?".
Pour répondre à ces questions: des collections de plus de 700.000 objets de préhistoire et de 30.000 ensembles d'anthropologie, auxquels s'ajoutent 6.000 objets "illustrant l'appropriation de la nature par les sociétés humaines".


dimanche 18 octobre 2015

Il faut ouvrir un Marché d’Art Caribéen en Martinique.

Artistesbiographies: Fred Eucharis, Quelles sont les grands problèmes du marché de l’art de la Martinique ?

Fred Eucharis : C’est la réflexion que m’a été faite il y a 15 ans par un chasseur de tête de chez Sotheby’s Londres.<<Vous avez d’excellents artistes (+ de 300)dans ce pays et pas de galerie pour les mettre en valeur. Quel dommage je suis venu dans ce pays voir le travail des artistes, je repars déçu>>

Artistesbiographies: Peut-on compter sur les galeries d’art Martiniquaises  pour la promotion des artistes à l’étranger.

Fred Eucharis : Hélas il n’y a que 3 points d’exposition en ce pays qui fonctionne individuellement et difficilement, les autres ont fermés ou se sont sur le point de fermer en si peu de temps.il y a  aussi un copinage assez fermé qui sélectionne une qualité d’artistes qui ne sont que des plasticiens se définissant comme étant les seuls et véritables artistes martiniquais. Les autres artistes peintres sont pratiquement considérés comme « peintre du dimanche »cette mentalité provinciale ne montre pas de solidarité entre artistes et anhile ainsi toute promotion vers l’étranger. D’autre part les problèmes douaniers font que la Martinique n’est plus française lorsqu’il faille exposer en France.il faut déclarer les œuvres qui partent de ce département français vers un autre département  en France. Ce qui serait aberrant de La Bretagne à la Provence, et qui n’existe pas de la Martinique à la Guadeloupe. Nos politiciens députés classe ceci « hors propos »ils n’en font pas cas d’ailleurs sont trop politisés pour constater les dégâts qu’ils font à l’Art.

Artistesbiographies: Le marché de l'art caribéen dans une impasse difficile qu’est- ce qu’il faut faire  pour remédier la situation ?

Fred Eucharis : Lors d’un déjeuner organisé par un grand mécène dirigeant la Fondation Clément, j’ai eu à échanger quelques idées avec  le PDG de Christie’s America qui m’a assuré que si les responsables de la culture dans ce pays, ne font pas connaitre à l’étranger nos artistes sans faire de copinage, l’avenir de l’Art en Martinique n’aura pas grande réputation et s’éteindra à petit feu. 

Mon idée depuis 20 ans : Il faut ouvrir un Marché d’Art Caribéen en Martinique.


Non pas comme ce marché fantoche fait par la mairie du Marin, mais un marché sans sélection d’artistes (plasticiens-peintre sculpteurs-photographes).Avec des Artistes-invités venant de toute la Caraïbe, de Miami au Venezuela. Ce marché doit se faire dans une période d’une semaine en 3 points clefs : le Marin-Fort de France- Saint Pierre-Carbet. En faisant participer  tous les fashions de l’ART et les Compagnies aériennes,(organiser des concours avec accès à une billetterie gratuite)cela permettrait de développer le tourisme en faisant visiter ce pays pendant cette semaine. Ainsi la Martinique avec de bons organisateurs seraient sur le plan international au bout de 5 ans ce qu’Angoulême est à la bande dessinée. Le pôle plus de la Peinture Caribéenne de Miami au Venezuela.

samedi 17 octobre 2015

Artistesbiographies International Press Agency: Il y a des valeurs sûres dans le marché de l’art ...

Artistesbiographies International Press Agency: Il y a des valeurs sûres dans le marché de l’art ...: Artistesbiographies:   Y-a-t-il des valeurs sûres dans  le marché de l’art Martiniquais? Fred Eucharis  : Oui de bonnes et excellentes p...

Il y a des valeurs sûres dans le marché de l’art Martiniquais

Artistesbiographies: Y-a-t-il des valeurs sûres dans  le marché de l’art Martiniquais?
Fred Eucharis : Oui de bonnes et excellentes pointures.


Artistesbiographies: Le marché de l’art Martiniquais quelle est sa taille économique ?

Fred Eucharis : Infime. Chacun fait sa petite cuisine ; Je fais partie des quelques peintres (2 ou 3) cotés à drouot-cotation.com. Je suis parmi les meilleurs peintres appréciés et vendus en Martinique. J’ai très très peu de toiles achetées par des martiniquais, par contre toutes mes œuvres sont expédiées la plus part à l’étranger. Fortement appréciées et achetées par des femmes et hommes d’affaires de passage. Ces achats sont renouvelés quand ils reviennent. Voyant ma position excellente sur le plan peinture dans ce pays, En 2000 j’ai voulu savoir quel était mon niveau international, j’ai fait « le Salon des Artistes Français » à Eiffel Branly (Paris)avec un collectif de 850 artistes internationnaux.3 jours après le vernissage, j’ai été sollicité par des marchands et galeries parisiennes et canadiennes.6 mois après j’ai participé au Salon des Indépendants au Gd Palais,(Paris)ce fut l’apogée, le commissaire-priseur Soriano m’a proposé une inscription à Drouot-cotation. Depuis ma cote est passée de 20€ le point à 113€ en 2008.Je me suis arrêté à 100€ afin que tout le monde s’en sorte lors d’une vente(acheteurs-galeristes et moi).Mais mon problème reste le même, je dois m’arrêter 1 an afin de produire une collection à exposer, car tout est vendu au fur et à mesure.

Artistesbiographies: Fred Eucharis, Quelles sont les grands problèmes du marché de l’art de la Martinique ?

Fred Eucharis : C’est la réflexion que m’a été faite il y a 15 ans par un chasseur de tête de chez Sotheby’s Londres.<<Vous avez d’excellents artistes (+ de 300)dans ce pays et pas de galerie pour les mettre en valeur. Quel dommage je suis venu dans ce pays voir le travail des artistes, je repars déçu>>

Un musée à la mémoire de grands noms de l’art et la culture Haïtienne


Date: le 17/10/2015
Publiée par: Artistesbiographies

Haïti - FLASH : Un musée à la mémoire de grands noms de l’art et la culture Haïtienne, sera créé par le candidat à la présidence Moise Jean Charles.

Artistesbiographies : Pourquoi les programmes des candidats aux élections présidentielles en Haiti font-ils si peu de place aux propositions en matière de politique artistique et culturelle ? Est-ce que cela traduit un vide général d’idées ?

Maestro Ulrick Pierre Louis
L'artiste peintre Philome Obin
Un membre de Campagne de Moise Jean Charles qui garde l‘anonymat: ooooooh non, Souvent nous n’avons pas conscience de ce qui fait la source de notre vie en générale et de notre vie culturelle en particulier. Nemours Jn Baptiste (inventeur du Konpa et chef d’orchestre, Webert Sicot, saxophoniste accompli, Gesner Henry, alias Coupé Cloué – qui a insufflé à la musique dansante haïtienne un autre rythme, un autre feeling et a conquis l’Afrique et l’Amérique, d’Azor, l’artiste qui est dignement campé comme l’un des artistes qui a contribué à l’essor de la musique racine, Gérard Dupervil, Charlemagne Pierre Noël, EMMANUEL Turenne, Daniel Larievire de l'Orchestre tropicana d’ haiti,  Emmanuel Antoine Jean-Baptiste « Ti Manno »,  Roger Colas, Ulrick Pierre-Louis de l‘orchestre septentrional,  Philomé Obin, Jean-Claude Garoute, dit Tiga, Ismael Saincilus, jean René Jerome et les autres musiciens et artistes peintres sont  de nos sources.

(Pitit Dessalines) Pour perpétuer la mémoire de ces grands hommes disparus de l‘art et de la culture haitienne, nous tenont à vous informer aujourd’hui la création prochaine d’un  musée de l’Histoire de la musique et de la peinture haïtienne tout de suite, destiné à réunir, de faire connaître, de promouvoir, de conserver des instruments et des objets d’arts des musiciens et des peintres haïtiens.

Ce projet génial, notre cause à tous, l’étranger qui foulera notre sol et qui avait entendu parler de Gérard Dupervil, Nemours Jn Baptiste, Roger Colas, Ulrick P. Louis et j’en passe, aura la chance de voir ou de palper un objet appartenant à ces génies.

Nous avons besoin d’un marché de l’art digne de nom au Cap-Haitien.

Haïti, Cap-Haitien
Date : le 17/10/2015
Publiée par Artistesbiographies

Artistesbiographies: Y-a-t-il un marché de l’art au Cap-Haitien ?

Gregory Leonidas : Il y a bien un semblant de marché, mais il serait « informel ». « C’est un peu la jungle, il n’est pas régis par une réglementation de la part des institutions étatiques. Il n’y a qu’un marché tourisme, ici au Cap Haïtien. Quel marché tourisme alors ?


Le marché de l’art est inexistant au Cap-Haitien, je pourrais dire même en Haïti. On ne peut pas parler de marché de l’art puisqu’il n’y a pas de réglementation ni organisation, puisque les lieux de diffusion de l’art - les galeries en particulier - se comptent sur les doigts d’une main, puisqu’il n’y a ni critique d’art ni presse spécialisée. 
Il n’y a que quelques galeries à Port-au-Prince et ce sont elles qui fixent les règles du jeu. En gros, la production artistique en elle-même reste faible ici au Cap-Haitien. Nous avons besoin d’un marché de l’art digne de nom au Cap-Haitien.



j’ai dû peindre environ 4000 ou peut-être 5000 aquarelles entre 1987 et 1990

Date: le 17/102015
Realisee par Ab. O.
Publiee par Artistesbiographies

L’interview de l’international  Martiniquais, l’artiste peintre Fred EUCHARIS

Artistesbiographies: Fred, Comment êtes-vous devenu un artiste peintre ?
Fred Eucharis : Très jeune j’étais fasciné par la BD de l’époque : Blek le Roc , Kid Carson, Tarzan, le surfeur d’argent…je créais des scénarii et je découpais de petites bandes de papier sur lesquelles je recopiais les attitudes de mes personnages de l’histoire.il fallait ensuite enrouler autour d’un crayon les bandes de papier et d’un mouvement assez rapide de droite à gauche, les faire défiler en animation…
Mon père qui était Ingénieur des Arts et Métiers, dans son bureau à la maison, avait pour habitude de griffonner en téléphonant. Dès qu’il avait raccroché il reprenait avec sérieux son graphique incohérent et s’amusait à harmoniser les traits, les formes. L’heure du repas sonnée, j’attendais que tout le monde soit à table pour récupérer tous ses brouillons riches de figures contemporaines. A mon tour j’y apportais ma vision d’art moderne. J’avais 15 ans.

Artistesbiographies: Êtes- vous autodidacte –avez-vous suivi une formation ?
Fred Eucharis : A 15 ans (1961) ma mère me propose de prendre des cours. J’avais déjà repéré le seul atelier de peinture rue Victor Hugo à Fort de France tenue par la fille (Mlle PEU) d’un grand peintre. j’y ai appris beaucoup, d’abord à OBSERVER, ensuite à placer les ombres et lumières. Cela a duré 1 an. Ensuite. j’ai continué tout seul en peignant tout ce qui me passait par la tête, j’effaçais et recommençais. J’ai essayé la Famous  Artist School par correspondance, ça a duré un an aussi.

Artistesbiographies: En terme d’expositions (galeries, expositions personnelles ou autres salons), pouvez-vous retracer votre parcours dans les ou avez grandes lignes ?

Fred Eucharis : j’ai dû peindre environ 4000 ou peut-être 5000 aquarelles entre 1987 et 1990, elles sont toutes parties sur des avions et bateaux de croisières, accrochées maintenant sur des murs américains, belges, français.. Je ne sais plus. J’ai fait des tee shirt personnalisées aussi, peins mains, puis un artiste peintre un jour m’a conseillé d’essayer l’acrylique et d’exposer. J’ai essayé longtemps de préparer une collection à exposer, cela m’était et est toujours difficile car mes œuvres étaient vendues sur chevalet à peine terminées. j’ai enfin fait ma 1ère expo (hall du conseil Gal) 18 toiles 15 de vendues. Gauguin disait qu’il était important  de participer au début, aux expos collectives, conseils suivi avec des artistes que j’aimais bien : Carine Hayot, Martine Porry, Charpentier, Dumbardon, cela permettait de mieux comparer le travail de chacun, et me permettais aussi de me vendre mieux. J’ai fait en 25 ans 3 ou 4 expo personnelles, 3 autres restaient collectives. le reste du temps ma peinture ne stagne pas plus d’un an à la maison. Elle est vendue aux gens d’affaires de passages Dernièrement je me suis arrêté, volontairement de vendre pendant 3 ans afin de monter une collection à exposer. Une fois l’objectif atteint soit 31 toiles j’ai exposé à la Galerie Tout’ Koulè à la Poterie des 3 ilets. c’est une excellente Galerie tenue par Clarisse bagoé Dubosq et qui a bien démarré il y a 3 ans avec des artistes tels :Luz Severino, Vida Verba, Christophe Mert.. etc. Cette exposition a explosé le mois de décembre et fut prolongée en janvier. Six mois après la galeriste me demande si je ne veux pas occuper les murs durant son absence plutôt que fermer 2 mois. Et pourtant c’était les vacances j’ai de nouveau explosé la demande des collectionneurs, sur une prolongation de 1 mois 1 semaine.

Artistesbiographies: Fred Eucharis, Votre tendance picturale actuelle est-elle identique à celle de vos débuts ou bien avez-vous connu une réelle  ‘mutation artistique’ ?
Fred Eucharis : Il y avait une centaine de peintres à l’époque (1986) qui œuvraient presque tous dans le contemporain (hum !)il a fallu que je montre ce que je savais faire et qu’eux ne savaient pas, malgré les écoles réputées déjà en place. donc j’ai œuvré dans le figuratif : paysages, maisons et jardins créoles, marchés.. puis petit à petit j’ai utilisé la technique de Kandinsky : partir du figuratif vers l’abstraction par les formes et les couleurs, en éliminant les traits parasites pour n’obtenir que l’expression de mon émotion du départ. Ç’est de la « Figurabstraction »

Artistesbiographies: Parlez-nous des différentes techniques que vous maitrisez ?
Fred Eucharis : L’huile mais difficile au séchage en Martinique, donc  inintéressant ; l’aquarelle que j’ai travaillée pure et maitrisée jusqu’en 1990..et maintenant je découvre tous les jours les aspects et surprises de l’acrylique.

Artistesbiographies: Où puisez-vous généralement votre inspiration?
Fred Eucharis : Dieu n’a-t-il pas crée les artistes afin d’achever et montrer la beauté de la nature dans toute sa lumière.

Artistesbiographies: Fred Eucharis, Où peut-on trouver et voir vos tableaux ?

Fred Eucharis : Chez moi sur RDV 0596.68.60.66 /0696.98.84.35