mardi 30 août 2016

Le marché de l’art haïtien, est-il un marché de faux chiffres ?

Extrait d’une interview réalisée par l’Artistesbiographies
Interview : Saint-Fort BARTHELEMY spécialiste du marché de l’art des caraïbes.

Artistesbiographies: Y-a-t-il des prix de ventes raisonnables dans le marché de la peinture haïtienne ?
 Le marché de l'art haïtien n’existe pas, et s’il existe, il n'est pas régi par aucune loi spécifique. Les transactions se font donc librement entre l'artiste et l'acheteur. Chaque artiste peintre décide lui-même ses propres prix, des prix irréels des œuvres en dehors de tout critère objectif. Le jeune artiste haïtien réclame des prix de grands maitres de la peinture haïtienne comme Hector Hyppolite, Rigaud Benoit, Philome Obin Castera Bazile ou Wilson Bigaud.

Je pense que la galerie et l’artiste devraient convenir ensemble du prix de vente des œuvres. Les prix établis en galerie ne devraient pas inclure certaines taxes. Lorsque les prix sont établis, ils devraient être les mêmes partout. Dans l’intérêt des deux parties, abaisser ou élever les prix selon les lieux de vente n’est pas recommandé. Cette pratique mine la cote des œuvres de l’artiste et peut générer de la discorde entre l’artiste et la galerie. De temps à autre, l’artiste et la galerie devraient discuter d’une hausse du prix des œuvres si la valeur de celles-ci augmente.


Je pense qu’un marché qui n’est pas réglementé par des lois et des règles claires, respectées par tous, où la vente et l’achat se font en l’absence de tout témoin comme dans les ventes aux enchères, et dont le lieu et la date des transactions ne sont connus de personne, c’est un marché clandestin. C’est bien le cas du marché de la peinture haïtienne.

samedi 27 août 2016

Existe-il un marché de l’art en Algérie ?

Extraits d’une interview de Madame Zahia Guelimi. Directrice de la galerie Dar El Kenz de Chéraga, lors d’une interview accordée à l’occasion de ces vingt ans d’existence de sa galerie.

Y-a-t-il une marché de l’art en Algérie ?

Madame Zahia Guelimi : On ne peut pas dire que le marché de l’art existe en Algérie. Ce n’est pas parce qu’il y a  des clients qui achètent qu’on peut affirmer que le marché de l’art est en place. J’espère de tout cœur qu’il verra le jour. On en parle d’ailleurs beaucoup en ce moment. Il est vrai que cela commence à bouger. Les artistes peintres algériens s’impatientent. Ils réclament. Ils essayent de se faire entendre. Je pense qu’il va falloir attendre encore un peu pour voir le marché de l’art émerger. En tout cas, on le souhaite vivement. 

A travers votre action, vous tentez de donner une bonne visibilité aux travaux des  artistes... ?

Madame Zahia Guelimi : J’essaye de donner cette bonne visibilité des travaux des artistes. Les anciens n’ont plus besoin de moi. Ils sont maintenant connus, même si je continue à œuvrer avec eux. Les jeunes ont beaucoup de talent, mais ils n’arrivent pas à se faire une place. Ce que je regrette, c’est que les nouvelles galeries qui ouvrent  ne  prennent aucun risque. Elles ne contactent que les anciens peintres. Ce sont toujours les mêmes groupes de peintres qui se déplacent d’une galerie à une autre. Je pense qu’il faut prendre des risques en faisant confiance aux jeunes artistes. Un jeune qui a l’occasion de montrer son travail cela lui donne envie d’évoluer et d’avancer.

Cela est très important. Depuis que j’ai ouvert ma propre enseigne, il y a une dizaine de galeries qui en ont fait de même, mais qui ont fermé au bout d’une année ou une année et demie.  J’estime que ceux qui s’étaient lancé dans ce créneau avaient une fausse idée de la fonction d’une galerie. Beaucoup de gens pensent qu’une galerie se limite uniquement à accrocher des tableaux et de les vendre. Cela est faux. Il y a beaucoup à faire, de la  promotion et des contacts. Mais quand on exerce ce métier avec plaisir, on ne peut que réussir.

Un nouvel espoir pour les artistes peintres et les sculpteurs francs-maçons des marchés de l’art non émergents.

Extraits d’une interview de Monsieur Abdience Obin, PDG de l’Artistesbiographies, artiste peintre et commissaire d’exposition.

Artistesbiographies : Artistesbiographies revient après quelques mois d’absence pour une nouvelle orientation, Monsieur Abdience Obin, pouvez-vous nous parler d’Artistesbiographies dont vous êtes le PDG?

Abdience Obin: Oui, Artistesbiographies revient, après quelques mois d’absence pour une nouvelle orientation. Je peux vous dire qu’Artistesbiographies est une agence de presse de langue française. Elle est indépendante, spécialisée sur les marchés de l’art émergents et non émergents, ayant pour axes d’action de produire et fournir à ses clients une analyse et diagnostic très pointus sur les trois piliers du marché de l’art:
  • caractéristiques,
  • structures 
  • fonctionnement des marchés de l’art non émergents sous la forme d’interviews, rencontres débats et classements de l’écosystème de l’art.
Notre réseau constitue un grand nombre de professionnels confirmés du marché de l’art de divers horizons:
 Agents d’artistes, commissaires d’exposition, spécialistes des foires d’art contemporain, galeristes, directeurs de musées, Marchands d'art, critiques, spécialistes du marché de l’art, spécialiste en structures de musée et juristes apportent chacun des contributions originales qui font de l’Artistesbiographies l'outil indispensable aux collectionneurs et professionnels de l’art pour mieux comprendre l'évolution des marchés de l'art émergents et non émergents.

Artistesbiographies : Il y a beaucoup d’agences d’information numérique, pourquoi vouliez-vous en lancer une nouvelle?

Abdience Obin: Nous avons constaté très rarement que les medias traditionnels traitent et publient de grands dossiers sur les marchés de l’art émergents et non émergents particulièrement sur art maçonnique. L’Agence de presse « Artistesbiographies » se veut être différent de beaucoup de nos medias traditionnels qui offrent un monde sans beauté et sans saveur, un monde de faits divers. Artistesbiographies  s’intéresse à tout ce que les autres médias n’en parlent pas sur les marchés de l’art émergents ou non émergents.  Nous pensons qu’il est temps de parler du marché de l’art tous les jours, même s’il y a une faiblesse des politiques publiques pour le développement des marchés de l’art dans les pays non émergents.

L’une de nos missions, c’est de répertorier les artistes et sculpteurs de l’art maçonnique du monde entier puis, d’identifier et d’évaluer en profondeur l’évolution de l’écosystème des marchés de l’art non émergents. Déjà, nous avons contrôlé plus de 152 marchés de l’art non émergents dans 60 pays.

Grâce à notre base de données, les collectionneurs avertis et les mordus des arts peuvent accéder à des informations très détaillées. Artistesbiographies est désormais leader mondial de l'information sur les marchés de l’art non émergents.

Artistesbiographies propose deux services actuellement:
  • Elle envoie par email les nouvelles en temps réel des actualités du marché de l’art qui concernent spécifiquement ses clients.
Elle publie un dossier de presse chaque trois mois, disponible en français et en anglais. Elle détaille toute l’actualité du marché de l’art en question.


vendredi 26 août 2016

La ville Cap-Haitien hébergera, dès 2019, un musée dédié à des œuvres d’art de la Franc maçonnerie et des instruments de la musique haïtienne.

Pour perpétuer la mémoire des grands hommes disparus de la peinture et de la musique haïtienne. Nous, artistes peintres et sculpteurs Francs-Maçons d’Artistesbiographies International Press Agency et du collectif des plasticiens haïtiens du grand nord, réunis en conférence, les 23, 24 et 25 août 2016, à Port au Prince, sommes décidés d’héberger dans la deuxième ville d’Haïti, Cap-Haïtien en août 2019, un musée afin de mettre en valeur des œuvres d’art exceptionnelles jamais exposées de la Franc maçonnerie et des instruments de la musique haïtienne.

Cette initiative a été lancée au terme d’une réunion organisée, les 23, 24 et 25 août 2016, à Port au Prince, sur le thème « un foyer de vie culturelle pour demain ». Cette initiative est nourrie par le souci de réunir, de conserver et de valoriser les patrimoines maçonniques et musicaux haïtiens, en les mettant à la disposition du public dans le sens le plus large et le plus démocratique possible. Les participants à cette réunion ont décidé d’installer provisoirement ce musée dans  un ancien immeuble de la métropole du nord.

Nous, artistes peintres et sculpteurs Francs-Maçons d’Artistesbiographies et du collectif des plasticiens haïtiens du grand nord, constatons qu’il y a de grands noms des musiciens,  des sculpteurs et  des artistes peintres haïtiens qui sont plongés dans l’oubli. Il y a aussi des groupes musicaux qui ont marqué l’histoire musicale haïtienne jalonnée de succès, ici comme ailleurs.

Nous, artistes peintres et sculpteurs Francs-Maçons d’Artistesbiographies et du collectif des plasticiens haïtiens du grand nord, croyons que certains instruments et objets des musiciens de l’orchestre Septentrional, Tropicana, Skah Shah #1 et ceux de Tabou Combo peuvent aller dans un temple sacré.
D’autres instruments pourront être collectés:

  • le saxe du saxophoniste Ti Jacques alto de l’orchestre septentrional, et celui du maestro Ulrick Pierre Louis
  • le micro du grand chanteur inoubliable Emmanuel Antoine Jean-Baptiste dit « Ti Manno », les tambours de Wawa,
  • les tambours d’Azor, l’artiste qui est dignement campé comme l’un des artistes qui a contribué à l’essor de la musique racine.
  • les instruments du maestro Nemours Jean-Baptiste guitariste, saxophoniste inventeur du Konpa et chef d’orchestre et ceux de Webert Sicot, saxophoniste accompli,
  • Toto Bissainthe, Yole et Ansy Dérose, Leon Dimanche, Emma Archile, Manno Charlemagne leurs œuvres, leurs vêtements et leurs instruments méritent d’être disposés dans un lieu sacré.
De même, certains instruments des grands ténors du carnaval des années 70 - 80 :
  • Jazz des jeunes,
  • Fantaisistes,
  • Shleu Shleu,
  • Difficiles,
  • Scorpio universel,
  • DP Express,
  • Ibo Combo,
  • Méridional des Cayes,
  • les Frères de jean,
  • Magnum band de Dadou Pasquet le guitariste qui a tenté de complexifier notre compas),
  • Ensemble select de Jean Gesner Henry, surnommé Coupé Cloué– qui a insufflé à la musique dansante haïtienne un autre rythme, un autre feeling et a conquis l’Afrique et l’Amérique.

Aujourd'hui, le musée n'est pas seulement un conservatoire, il est un foyer de vie intellectuelle qui se manifeste par son rôle éducatif et culturel. On dit souvent que « le génie n’a qu’un siècle, après quoi il faut qu’il dégénère »  dégénère ne veut pas dire oublier. Car nous les humains nous nous empressons trop de brûler les feuilles mortes, oubliant qu’elles servent de terreaux aux arbres. Souvent nous n’avons pas conscience de ce qui fait la source de notre inspiration, de notre vie en générale et de notre vie culturelle en particulier.

Nous, artistes peintres et sculpteurs Francs-Maçons d’Artistesbiographies International Press Agency et du collectif des plasticiens haïtiens du grand nord, croyons qu’aujourd’hui en Haïti, il n'existe aucun lieu pour questionner ou regarder des œuvres d’art emblématiques des artistes peintres et des sculpteurs francs-maçons ou des anciens instruments et autres de la musique haïtienne.

Le Musée d’art de la franc-maçonnerie et d’histoire de la musique haïtienne va ouvrir en 2019 au Cap-Haitien à la demande des citoyennes et des citoyens nationaux qui souhaiteraient qu’une institution soit chargée de constituer une collection d’œuvres d’art exceptionnelles et d’histoire de la musique haïtienne.

De la mode à l’artisanat, en passant par le spectacle, l’art ou la culture fait partie des secteurs les plus importants qui accompagnent les citoyens haïtiens dans leur vie quotidienne. Les arts et de la culture leur permettent d'intégrer un milieu particulier capable de les éloigner de leur stress quotidien et de trouver une ambiance chaleureuse. Hélas, le développement de ces secteurs ont toujours été quelque peu ignoré par les responsables politiques haïtiens. Les musiciens, les artistes peintres et les sculpteurs haïtiens ne méritent pas seulement des hommages, ils ont besoin aussi que leurs œuvres entrent dans un sanctuaire, un lieu consacré de recherches intellectuelles. Les enfants et les étrangers qui avaient entendu parler de Gérard Dupervil, Nemours Jn Baptiste, Roger Colas, Ulrick P. Louis et autres, auront la chance de voir ou de palper un objet appartenant à ces génies.

En fin, Nous, artistes peintres et sculpteurs Francs-Maçons participant à cette réunion, avons souligné l’impérieuse nécessité de sauver le projet de la cité de la culture, avant qu’il ne se transforme en un cimetière de rêves de tous les créateurs et artistes haïtiens.

Des maintenant, Nous, artistes peintres et sculpteurs Francs-Maçons d’Artistesbiographies International Press Agency et du collectif des plasticiens haïtiens du grand nord, lançons un vibrant appel à tous les collectionneurs haïtiens, les familles et amants des musiciens disparus, des musiciens haïtiens encore vivants, des artistes peintres et des sculpteurs haïtiens en Haïti et en la diaspora peuvent nous rejoindre dans le but de contribuer à former le patrimoine d’objets d’art dont le Musée d’art de la franc-maçonnerie et d’histoire de la musique haïtienne doit assurer la gestion, la conservation et la valorisation.

                                                      

jeudi 25 août 2016

Les trois grades du Grand prix international de l’art maçonnique

La direction générale d’Artistesbiographies a le plaisir de vous présenter les distinctions des trois grades du marché de l’art maçonnique: Chevalier, Officier et Commandeur.





mercredi 17 août 2016

Un marché de l’art maçonnique: un atout pour les artistes des marchés de l’art non émergeants d’aujourd’hui.

Le marché de l’art international étant difficile, l'artiste des marchés de l’art non émergents se sent noyé dans la masse, il ne suffit pas aujourd’hui d'avoir du talent, d'accrocher ses œuvres aux cimaises et d'attendre comme le faisait souvent les galeries. Une simple publicité ne suffit plus, sauf pour un artiste mondialement connu et encore, ce n’est pas aussi facile.

A l’instar des autres régions du monde, les marché de l’art non émergent ont besoin de se développer : techniquement, financièrement et psychologiquement. Ils s’amaigrirent et s'affaiblirent de jour en jour. Les galeries des marchés de l’art non émergents ne peuvent plus jouer les rôles fondamentaux qui sont d’aider les artistes ou les sculpteurs à trouver leur place sur le marché de l’art international. Aujourd’hui encore, aucune galerie de ces marchés ne participe aux principaux grands rendez-vous artistiques internationaux.

Sans institutions professionnalisées, sans cadres juridiques sérieux, sans ressources humaines qualifiées, sans organisations crédibles et sans informations fiables, ce marché ne peut s'affirmer pleinement. S’il n'arrive jusqu’à présent à émerger, c'est que  de nombreux super-maillons importants n’existent pas encore par exemple :
Pas de journaux de cotation
Pas de maisons d'assurance
Pas d'experts d'art assermenté
Pas de grands musées d’envergure internationale
Pas de galeries d’envergure internationale
Pas de maisons de vente
Pas de revues spécialisées, sont autant de problèmes qui entravent les marchés de l'art non émergents. En effet, le marché représente un secteur économique important, même si son chiffre d'affaires est totalement difficile à calculer.
 
Aujourd’hui, les artistes des marchés non émergents ont besoin d’un moyen pour exprimer leur capacité, se réunir au sein d’une manifestation artistique maçonnique qui leur permet de partager leur passion et montrer leur talent aux galeries, aux critique, aux collectionneurs Francs-Maçons, d'avoir des contacts utiles et de lier connaissance les uns avec les autres. Ils ont besoin d’un marché de l’art structuré et transparent, qui leur sert de miroir et leur donne le pouls de la scène artistique. Ils ont besoin aussi de savoir si ce qu’ils font à réellement de la valeur ou si cela répond à des attentes réelles de l’humanité.

Un marché qui n’est pas réglementé par des lois et des règles claires, respectées par tous, où la vente et l’achat se font en l’absence de tout témoin, et dont le lieu et la date des transactions ne sont connus de personne... est un marché clandestin et ceux qui y exercent le font de manière clandestine, comme s’ils vendaient et achetaient des produits illicites. 
 A suivre…..

mardi 16 août 2016

Lancement officiel de la médaille du grand prix international de l’art maçonnique.

/// Communiqué de presse ///

La direction générale d’Artistesbiographies a lancé officiellement en Haïti, la première médaille internationale de l’art maçonnique, le dimanche 14 aout 2016 dernier, dénommé « Grand prix international de l’art maçonnique », ce pour donner la chance aux jeunes peintres et sculpteurs pour extérioriser leur imagination et enrichir la scène artistique maçonnique.
 
Cette distinction a pour vocation et mission de récompenser des artistes peintres et sculpteurs francs-maçons éminents dont leurs parcours personnels ont contribué au rayonnement de leur marché de l’art local, mais aussi de toutes celles et ceux qui veulent faire connaître la franc maçonnerie à travers des œuvres d’art.

Le Grand prix international de l’art maçonnique contient trois grades : Chevalier, Officier et Commandeur.

L’artiste ou sculpteur qui aura distinguée au grade de chevalier ou d’Officier reçoit un diplôme de mérite international de l’art maçonnique et L’artiste ou sculpteur distinguée au grade de Commandeur reçoit « une médaille de mérite internationale de l’art maçonnique ».

Critères d’évaluation:
Pour être nommé au grade de Chevalier :
  • Il faut être âgé de trente ans au moins et jouir de ses droits civiques,
  • Avoir au moins un résultat d’adjudication,
  • Avoir fait partie d’un marché de l’art non émergeant ou  être un artiste franc maçon.
 Pour être promu Officier :
·         Avoir au moins cinq résultats d’adjudication et jouir de ses droits civiques.
·         Avoir fait partie d’un marché de l’art non émergeant ou être un artiste franc maçon.

Pour être promu Commandeur :
·         Avoir au moins une quinzaine de résultats d’adjudication et jouir de ses droits civiques.

Inscription: Seulement le responsable d’une galerie d’art,  d’un musée ou d’un critique qui peut proposer la candidature d’un artiste ou d’un sculpteur pour cette distinction. Elle est ouverte à tous les artistes peintres et sculpteurs professionnels de l’art maçonnique.